
11 Décembre 2022, en Martinique, suite à la manifestation CONTRE LE NON-LIEU envisagé par l’injustice « made in France » du samedi 10 décembre 2022, je réalise suite à quelques échanges qu’il est vraiment temps que les Martiniquais ( hommes & femmes) les plus conscients des enjeux se penchent réellement donc concrètement sur la définition ou les définitions du mot « LEADER ».

C’est simple! Prenons le temps, par exemple, de constater à quel point le drapeau RVN se retrouve au centre de conflits d’avis controversés hors le drapeau des 4 Serpents ainsi que le drapeau Bleu blanc rouge, pourtant liés à un système colonial des plus dévastateurs ne reçoivent pas autant d’intérêts controversés. Déjà là, il y a problème!
À travers de nombreux échos, le drapeau RVN dérange à travers son esthétique « il n’est pas assez beau », à travers son histoire « toujours en train de se victimiser… » et à travers des militants et militantes, jeunes et agé-es, dont les visages et langages déplaisent à autrui » Au nom de la loi….Alé Ko…..! »😁 . Ces échos, selon moi trop nombreux et très facilement exprimés, démontrent que les perceptions d’un symbole varient mais via des émotions très légères au détriment des valeurs de celui-ci.

Alors comment ne pas se questionner sur la ou les définitions du mot « LEADER »? Un mot dont l’identité est pourtant plurielle. Quelles sont les époques qui n’en n’ont jamais connu en réalité ?
Pendant que je vous laisse rechercher les vôtres si ce n’est déja fait, je m’interroge en grand sur cette thématique. Pas besoin d’user des milliers de lignes. Il suffit d’observer qui bouge après qui parle ou qui parle et après qui bouge.
En Martinique, à travers des codes sociétaux établis, n’est pas leader qui veut. Il suffit d’observer et analyser les comportements du Peuple et de la population face aux dit « békés », aux élus, aux chefs d’entreprises et aux syndicats pour comprendre assez finalement que sans statut qui plaît, nul ne sera considéré comme « Leader ». Historiquement parlant, cela s’explique mais bizarrement même si ces nommés « leaders* fautent à mintes reprises et de manières de plus en plus flagrantes, ils ne sont pas destitués de ce titre honorifique.

Un lieu marquant est incontestablement incontournable en terre Martiniquaise, » l’avenue du général De Gaule » à Fort de France, le chef-lieu. L’avenue la plus utilisée pour manifester ou défiler, je laisse le choix à chacun de lui attribuer son utilité. C’est là et uniquement là que le Peuple et la population sont toujours convoqués pour évoquer un rassemblement unanime et surtout par qui ?!
Élus et syndicats! Personne d’autres! Si je me trompe, n’hésitez pas à me recadrer.
Toute personne exprimant sa vision des choses et les idées qui vont avec est considérée comme lambda, « fou », extrémiste, radical, complotiste, donneur de leçons, moralisateur/trice, « Gran-Djèl » mais surtout pas » Leader ».
En conclusion, le début de cet article a donc raison, si le statut ne répond pas aux codes sociétaux établis par l’éducation made in France et si celui-ci ne plaît pas, n’est pas leader qui veut ou paraît. Sera leader l’élu ou le syndicat! Point final…. Peut-être 😉
Écrit dimanche 11/12/22 par NEGAKTIF

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