Comment ne pas répondre à l’appel du terrain? Le mois de mars est affilié à la journée internationale des droits des Femmes, aux luttes pour l’égalité hommes – femmes ainsi qu’aux luttes contre les discriminations et violences faites aux Femmes. Qui n’est pas concerné ?

À mémoriser d’entrée! PPJ ne se limite pas qu’aux journées internationales ni qu’à la fête des Pères, je répète, PPJ NE SE LIMITE PAS QU’AUX JOURNÉES INTERNATIONALES NI QU’À LA FÊTE DES PÈRES! PA DI YO PA DI’W!
Rien qu’en entendant Lumina Sophie, tu sais que répondre présent est bien plus qu’un devoir. Ce matin, l’expérience de revenir dans un lycée après plus de vingt ans était un moment fort en souvenirs mais bon, ok, je ne vais pas te raconter ma vie. Lol.

Au programme, l’égalité hommes femmes, les métiers genrés, les inégalités salariales, le rôle du père, les stéréotypes. Un échange riche.
Il y a cette phrase qui résonnait dans ma tête : » Leur apprendre tôt ce qu’on a compris tard ». Les invités, une femme pratiquant un métier dit d’hommes dans le BTP, venue avec son bébé, un maïeuticien (un sage femme), une membre de l’Union des Femmes de Martinique et moi pour représenter PAPA PA JÉNITÈ. En face, une quarantaine de lycéens et lycéennes ainsi que des membres du corps enseignant avec qui la thématique de l’égalité entre garçons et filles a été insérée dans les têtes et dont l’exercice se doit d’être déposé dans tous les établissements scolaires, à mon humble avis.
Ils et Elles sont l’Avenir et les aider à comprendre commence par connaître leurs visions des choses pour mieux comprendre où nous en sommes. Comprenons que le respect commence par l’humain, l’être dans son entier avant les croyances, le genre, les capacités, les absences, les stéréotypes, les discriminations etc… Pouvons-nous garantir que nous avons compris les différences entre égalité et complémentarité ? Pouvons-nous garantir que nous transmettons correctement ? Pouvons-nous leur garantir un avenir mieux que le nôtre sans s’y investir et sans les écouter? Voici pourquoi il est très important d’intégrer concrètement des espaces d’échanges où l’écoute est mutuelle quelques soient nos différences parce que cette méthode nous libère.

Croyez-le ou pas mais il est difficile de regarder ces jeunes droit dans les yeux et leur parler de Parentalité tout en sachant que plus de 50% de nos foyers Martiniquais sont monoparentaux, mais qui le fera à notre place? Je refuse de croire que le « JÉNITÈ » est ce qu’une bonne partie d’entre nous pense de lui mais je ne peux pas nier qu’il y en a qui mérite de belles « Kalot' ». Messieurs, nos gosses ont besoin de notre présence, notre attention, nos conseils, notre soutien comme cette attention que nous affectionnons tous chez nos partenaires. Alors profitons pour parler vrai!

Nous avons été ces jeunes. C’est important de ne pas l’oublier. Cet exercice démontre les bonnes énergies du territoire Martinique afin qu’il reste debout en toute circonstance. J’invite aussi, en complément des établissements scolaires, tous les foyers à utiliser cette méthode qui a pour but de croire en soi et se dépasser pour devenir cet Avenir dont la beauté est réclamée.
Lumina Sophie » Ou sav sa ou fè! Mèsi an gran! »🙏🏾
RICHÈS PÉYI’A SÉ NOU MÈM ❤️💚🖤😉
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