» Sé pa pas Matinik piti ke Pèp-li pa GRAN! » signé NEGAKTIF
Ô mon île, au soleil, paradis entre terre et ciel… Tu t’en souviens de cette chanson?
En 2023, où en est-on ? Que veux-tu ? Que veut-on? Statu quo, Autonomie et Indépendance (SAI) se chamaillent sur la piste de danse sur « Doudou » de Aya.
Sur le territoire, les échos sont nombreux. Les injustices s’entassent et s’amusent à jouer le temps avec les natifs qui ne supportent plus un mot de travers mais un natif n’est pas tous les natifs malheureusement ou bien heureusement.
Mais le projet Martinique, c’est quoi et dépend de qui? Un fossé est volontairement entretenu depuis longtemps dans tous les secteurs. Là où il peut y avoir des idées il y a des failles et là où il y a des failles trop souvent s’engouffrent des idées de qualités douteuses. On ne refera pas l’histoire ici par contre la qualité de son avenir nous appartient. Autosuffisance alimentaire, connaissance et maîtrise de nos savoirs et savoir-faire, maitrise des outils à disposition de tous et toutes, la santé et ses soins comme point d’honneur, gestion des conflits relationnels, savoir se défendre psychologiquement et physiquement, synergies possibles entre les 34 communes, protection des natifs et du territoire, expulsion de l’injustice à grande échelle, valorisation, innovations, détermination, coalition d’ intérêts inter-îles etc…
Un vaste chantier passionnant, on parle de chez Nous! Et les » Nous, c’est qui ? », Nous vous laissons entre vous, on vous connaît déjà.😘 S’impliquer réclame quoi en guise de fondation? Un intérêt commun regroupant des intérêts forts intéressants s’il y a cette volonté de bâtir sur du CONSCIENT SOLIDE. La Martinique est dotée d’une identité plurielle qui lui permet de connaître, ajuster et reconnaître ses forces face à ses propres perturbateurs , hommes et femmes confondus, qui renient leurs racines en espérant être adoptés par leurs idoles et prêts à tout pour ça.
Le cap des constats se limitent aux « Il faut » sans fin. Se défaire des mauvaises habitudes paraît très difficile dans la bouche du gang de l’immobilisme. Le manque d’investissement se fait ressentir malgré de beaux et puissants sursauts d’orgueil. Tout paraît compliqué alors beaucoup ont fait le choix simple de faire semblant que tout va bien dans le meilleur des mondes. En réalité le cap des constats révèle aussi le besoin nécessaire de changement dans l’état d’esprit, la valeur des mentalités.
Est-il si difficile de travailler en synergie entre communes? Sommes-nous obligés de ne compter que sur des journées internationales pour marquer le coup? Considérer notre existence ne doit-il être que temporaire ? Pourquoi beaucoup estiment qu’il est bon de laisser l’extérieur entrer sans protéger l’existence des natifs et de leurs propres valeurs? « Offre d’emploi diffusée dans l’hexagone, recherche un pizzaiolo pour travailler au Vauclin… » Si ça ce n’est pas un affront, c’est quoi? Le chant des libertés ?
Alors oui, il est temps que des individus profondément assis à des postes clés déguerpissent mais il est impératif de se former et former sans être obligé de quitter le territoire. Que le territoire adopte des pôles de formations qui dépassent ce qu’on a déjà afin que ses natifs et natives aient plus de possibilités et perspectives d’avenir concrètes.
Enrichir à nos dépends doit cesser d’exister. Ce qui veut dire qu’il est important de fouiller sans autorisation vu que nous sommes déshumanisés DÉLIBÉRÉMENT par des gangs élus pour faire de la Martinique la prostituée de Marine.
Pèp-la BIZWEN PÈP’LI ❤️💚🖤🫡
Texte écrit le 12/3/2023
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